14.3.13

Précurseurs des arts visuels en Argentine

Un petit guide illustré


- Aguyari, José (1843-1885). Aquarelliste et lithographe, né à Venise et mort à Buenos Aires, où il habitait depuis 1871. Le jeu de « la taba », aquarelle, 27 x 44 cm (Museo Sívori).
- Augero, F. Peintre français établi en Argentine vers 1870. Indiens à la chasse de fauves, huile.
- Bacle, César Hipólito (1797-1838). Lithographe et naturaliste, né à Genève. Il s’établit en 1828 à Buenos Aires, où il fonda la Lithographie de l’Etat. Le marchand de l’eau et Le laitier, lithographies, 24,5 x 18,5 cm.

César Hipólito Bacle, Vendeur de bougies, lithographie, 1828
Museo Nacional de Bellas Artes, Buenos Aires

- Baz, Ignacio (1814-1887). Dessinateur et miniaturiste argentin. Il fut surtout le portraitiste des personnalités de son temps. Portrait d’Emigdio Salvigny, huile, 93 x 71 cm (Museo Histórico Nacional).
- Bouchet, José (1848-1919). Peintre espagnol, naturalisé argentin. Elève de M. Blanes. Un gaucho, huile, 23 x 35 cm (Museo Nacional de Bellas Artes).
- Camaña, Juan L. ( ?-1878). Peintre et lithographe argentin. Soldats jouant aux cartes, huile, 98 x 82 cm (Museo Histórico Nacional).
- Carlsen, Rodolfo Julio (1812-1892). Peintre danois, installé à Buenos Aires depuis 1839. Repos, huile, 82 x 67 cm (collection privée).
- De La Cárcova, Ernesto (1866-1927). Peintre argentin réaliste. Sans pain et sans travail, huile (Museo Nacional de Bellas Artes).

Réalisme. Sans pain et sans travail (1894), par Ernesto de la Cárcova
Museo Nacional de Bellas Artes, Buenos Aires

- Demaria, Bernabé (1824-1910). Peintre, écrivain et politicien argentin. Gaucho, huile, 92 x 74 cm (collection privée).
- Desmadril, Narciso E. (1801- ?). Peintre, graveur et lithographe français qui vécu à Buenos Aires de 1857 à 1858. Général Bartolomé Mitre, huile, 104 x 75 cm (Museo Mitre).
- Descalzi, Cayetano. Peintre d’origine italienne, établi à Buenos Aires de 1830 à 1845. Boudoir fédéral, huile, 24 x 32 cm (collection privée).
- D’Hastrel de Rivedoux, Adolphe (1805-1875). Marin français, devenu plus tard dessinateur et peintre. Arrivé au Rio de la Plata comme officier de la marine de son pays, à cause du blocus de Buenos Aires. Il est resté en Argentine jusqu’à 1840. Quelques unes de ses aquarelles ont été publiées, à Paris, en lithographies colorées pour l’« Album de la Plata », et elles furent comprises dans la section du Rio de la Plata de la Galerie Royale de Costumes. Femme de Buenos Aires prenant le « mate », huile, 116 x 93 cm (collection privée) ; Propriétaire rural, aquarelle, 20 x 25 cm (Museo Nacional de Buenos Aires) ; La dance du « gato », lithographie, 21,5 x 24 cm ; Femme de Buenos Aires, aquarelle, 26 x 18 cm ; Dame argentine, aquarelle, 26 x 20 cm ; La chanson, aquarelle, 24 x 31 cm (collection privée).

Adolphe D’Hastrel de Rivedoux, Propietaire rural (Estanciero), 1840
Museo Nacional de Bellas Artes, Buenos Aires

- Fiorini, Lorenzo (1800-1856). Portraitiste italien, installé en Argentine vers 1829. Il quitta la peinture pour se consacrer aux travaux ruraux, à Santos Lugares. Général Marcos González Balcarce, huile, 102 x 78 cm (Museo Histórico Nacional) ; Señora Dolores Posadas de Meyer, huile, 86 x 70 cm (Museo Histórico Nacional).
- García del Molino, Fernando (1813-1899). Peintre chilien, emmené à Buenos Aires à l’age de six ans. Le portrait fut sa spécialité. Général José Félix Aldao, huile, 76 x 101 cm (Museo Histórico Nacional) ; Portrait de la señora Gorriti, huile, 91 x 73 cm (collection privée).
- Goulu, Jean Philippe (1795-1855). Peintre et miniaturiste français, arrivé à Buenos Aires, où il mourut. Colonel Lucio V. Mansilla, huile, 84 x 110 cm (Museo Histórico Nacional) ; Colonel José de Olavarría, huile, 87 x 113 cm (Museo Histórico Nacional).
- Gras, Amadeo (1805-1871). Peintre et musicien français. Arrivé à Buenos Aires en 1832, il se consacra au portrait. Portrait de A. Rodríguez Ro, huile, 92 x 36 cm (Museo Nacional de Bellas Artes).
- Grashoff, Otto (1812-1876). Peintre et écrivain allemand, qui n’est resté qu’un an en Argentine. Le dressage, huile, 68 x 79 cm.
- Guth, José. Peintre suédois qui, en 1817, arriva à Buenos Aires, où il prit la direction de l’école d’art fondée par le père Castañeda. Tomasa de la Quintana de Escalada, huile, 72 x 59 cm (Museo Histórico Nacional).
- Ibarra, Gregorio (1814-1883). Lithographe argentin. Des artistes remarquables—dont Morel—ont travaillé dans son atelier. Une heure avant le départ, lithographie, 23 x 33 cm.
- Manzoni, Ignacio (1799-1888). Peintre italien qui, après un bref séjour à Buenos Aires en 1852, revint en 1855 pour y exercer et enseigner son métier. Bel ombrage sur le Rio de la Plata, huile, 53 x 44 cm (Museo Sívori).

Ignacio Manzoni, Grillade (El Asado), 1860

- Methfessel, Adolphe (1836-1909). Dessinateur et peintre suisse, arrivé en 1860 pour illustrer des ouvrages de botanique destinés au Museo de La Plata. Le sellage, huile, 27 x 36 cm (collection privée).
- Monvoisin, Auguste Raymond Quinsac de (1790-1870). Peintre français, condisciple de Delacroix dans l’atelier de Guérin. Il alla en Amérique du Sud invitée par le gouvernement du Chili pour y fonder une académie. Il n’est resté que trois moins à Buenos Aires. Portrait de Juan Manuel de Rosas, huile, 101 x 81 cm (Museo Nacional de Bellas Artes) ; Ménage paraguayen, huile, 23.5 x 32 cm (Museo Nacional de Bellas Artes).

Auguste Raymond Quinsac de Monvoisin, Soldat de Rosas, 1842

- Morel, Juan Carlos (1813-1894). Il naquit à Buenos Aires et mourut à Quilmes. C’est le premier dessinateur et peintre argentin dont la formation fut totalement accomplie dans son pays. En 1835, il commença à exécuter des miniatures en couleur, en collaboration avec García del Molino. Il spécialisa après dans le dessin des scènes de moeurs, destinées à la lithographie. Il tenta alternativement la peinture et la gravure, dans des portraits et des scènes de combat. Ses ouvrages les plus importants furent tous réalisés au cours des dix années qui vont de 1835 à 1845. Depuis lors, sa peinture marque un déclin. Marche de charrettes, huile, 90 x 130 cm (collection privée) ; La charge de la cavalerie fédérale, huile, 44 x 53,5 cm (Museo Nacional de Bellas Artes) ; Famille du « gaucho », lithographie, 20 x 25 cm ; Combat de cavalerie, huile, 43,5 x 58 cm (Museo Nacional de Bellas Artes) ; Contrepoint à la « pulpería », huile, 48 x 58 cm (collection privée) ; La rue longue de Barracas, huile, 28 x 69 cm (collection privée).

Carlos Morel, Blanchisseuses, lithographie (détail)
Museo Nacional de Bellas Artes, Buenos Aires

Morel, Portrait de Florencio Escardó, 1840
Museo Nacional de Bellas Artes, Buenos Aires

Morel, Verses et musique en contrepoint (La payada en la pulpería), 1840
Museo Nacional de Bellas Artes, Buenos Aires

- Murature, José (1804-1880). Marin italien, peintre amateur, qui s’engagea dans la marine argentine depuis 1825. L’escadre argentine devant le port de Montevideo, huile, 30 x 42 cm (Museo Nacional de Bellas Artes).
- Pallière, Jean-Léon (1823-1877). Dessinateur et peintre. Né à Rio de Janeiro, où il fut enregistré comme français. Emmenée, à l’âge de sept ans, à Paris, il fit un bref séjour à Buenos Aires en 1848. Il revint pour s’y installer de 1855 à 1866. Son oeuvre s’est développée considérablement en Argentine. Son sujet préféré est celui de la campagne, qu’il interpréta d’une manière romantique et avec une pénétration extraordinaire dans d’innombrables aquarelles, quelques huiles et une importante série de lithographies réunies en album sous titre de « Scènes américaines ». La clôture de pieux, huile, 40 x 61 cm (collection privée) ; La tente, aquarelle, 35 x X cm (Museo Nacional de Bellas Artes) ; Intérieur d’une « Puplería », aquarelle, 32 x X cm (Museo Nacional de Bellas Artes) ; La garde nationale, aquarelle, 50,5 x 32,5 cm (Museo Nacional de Bellas Artes) ; Femme au mortier broyant le maïs, aquarelle, 65,5 x 50 cm (Museo Nacional de Bellas Artes) ; Dans la pampa, huile, 59 x 37 cm (collection privée).

Jean-Léon Pallière, Idylle créole, 1860-1
Museo Nacional de Bellas Artes, Buenos Aires

- Pellegrini, Charles Henri (Carlos Enrique Pellegrini, 1800-1875). Ingénieur, dessinateur et peintre français. Arrivé à Buenos Aires en 1828, il se lia avec le lithographe Bacle, dans l’atelier duquel il reproduisit les aspects typiques de la ville et de la campagne. En onze moins, de 1830 à 1831, il fit deux cents portraits, surtout des aquarelles. Au début de 1837, il décida de se consacrer aux travaux ruraux dans son « estancia » de Cañuelas. Comme ingénieur il construisit l’ancien théâtre Colón. Les circonstances de l’époque y aidant, le technicien engagé par le gouvernement argentin devint enfin un artiste. Pellegrini fut donc le premier étranger qui refléta, d’une manière précise, fine et minutieuse, la physionomie urbaine de la ville qui, de grande bourgade, allait se transformer en grande capitale. Les rues, les bâtiments, les coutumes, les danses et surtout les gens ont été fixes par Pellegrini dans les oeuvres dont le temps a progressivement augmenté la valeur. Son fils, Carlos Pellegrini, fut Président de la République Argentine. Place de la Victoria : les arcades, aquarelle, 31,7 x 42 cm (Museo del Cabildo) ; La danse de la « media caña », aquarelle, 38 x 28 cm (collection privée) ; Intérieur d’un « rancho », lithographie, 18 x 28 cm ; Minuet, aquarelle, 24 x 34 cm (collection privée) ; Soirée à Buenos Aires, aquarelle, 21 x 31 cm (collection privée) ; Vue de Buenos Aires, aquarelle, 17 x 29 cm (Museo del Cabildo).

Charles-Henri Pellegrini,
Vue de Buenos Aires, aquarelle, 1829

Pellegrini, Portrait de Lucía Carranza de Rodríguez Orey, aquarelle, 1831
Museo Nacional de Bellas Artes, Buenos Aires

- Pueyrredón, Prilidiano (1823-1870). Avec cet artiste, l’Argentine parvient, au XIXe siècle, au sommet de sa peinture. Né à Buenos Aires, il est emmené en France pour faire ses études à l’Ecole Polytechnique de Paris. Il revint d’Europe ingénieur, architecte et peintre. Ses premières toiles présentent des scènes populaires espagnoles. En Argentine, il peint des portraits des personnalités significatives de son temps, et il reflète minutieusement la campagne de San Isidro, qui avait beaucoup de caractère à l’époque, et où il habitait. Il mourut à sa ville natale en 1870. Portrait de Miguel de Azcuénaga, huile, 125 x 99,5 cm (Museo Nacional de Bellas Artes) ; Portrait de l’auteur par lui même, aquarelle, 23 x 29 cm (Museo Mitre) ; Une halte à la campagne, huile, 77 x 177 cm (Museo Nacional de Bellas Artes) ; Un halte à la « Pulpería », huile, 34 x 25 cm (Museo Nacional de Bellas Artes).

Prilidiano Pueyrredón, Un halte à la campagne, huile, 1860
Museo Nacional de Bellas Artes, Buenos Aires

- Rawson, Benjamin Franklin (1820-1871). Peintre argentin, disciple de Monvoisin au Chili. Portrait de Guillermo Rawson, huile, 40 x 30 cm (Museo Nacional de Bellas Artes).
- Revol, C. Peintre et architecte. Portrait du colonel Martín Santa Coloma (1847), huile, 157 x 111 cm (Museo Histórico Nacional).
- Rugendas, Juan Mauricio (1802-1858). Dessinateur et peintre allemand. De 1821 jusqu’ à 1825, il séjourna au Brésil pour y exécuter des dessins de botanique qui ont mérité des éloges de Humboldt. Après un court voyage en Europe il revint en Amérique du Sud, où il parcourut plusieurs pays. Nous trouvons des traces de ce voyage dans ses peintures et gravures. En 1837 il visita Mendoza et San Juan et il resta dix moins à Buenos Aires en travaillant à des tableaux de genre. Il s’installa dans son pays, où il fut peintre de la Cour de Bavière. Débarquement de passagers, huile, 46 x 55 cm (collection privée) ; Soldat fédéral, huile, 35,5 x 31 cm (Museo Histórico Nacional) ; La captive, huile, 46 x 55 cm (collection privée) ; La route vers Mendoza, huile, 22 x 30 cm (collection privée).
- Sheridan, Enrique (1838-1860). Peintre argentin, qui collabora avec Pallière à plusieurs de ses ouvrages. Paysage, huile, 25,5 x 35 cm (Museo Mitre).
- Somellera, Antonio (1812-1889). Peintre et lithographe argentin, marin de carrière. Combat de Los Pozos, huile, 86 x 133 cm (Museo Histórico Nacional).
- Uhl, Carlos Guillermo (1812- ?). Peintre allemand, dont on sait qu’il travailla comme enseignant à Buenos Aires, où il signa, en 1853, le Portrait du général Gregorio de Lamadrid (huile, 68 x 54 cm, Museo Histórico Nacional).
- Verazzi, Baltasar (1819-1866). Peintre italien. Arrivé à Buenos Aires en 1853, il fut engagé pour peindre le plafond de l’ancien théâtre Colón. Il fut le maître de Cándido López. Dame avec deux enfants, huile, 179 x 141 cm (Museo Nacional de Bellas Artes). 
- Vidal, Émeric Essex (1791-1861). Marin anglais qui fit deux voyages au Rio de la Plata, le premier entre 1816-1820 et le deuxième entre 1826-1829. Dessinateur et aquarelliste, ses ouvrages constituent des documents graphiques de la ville qu’il habita. Une partie de son oeuvre fut publié à Londres, sous forme de lithographies illustrant un livre plusieurs fois réédité. Vue général de Buenos Aires, aquarelle, 21 x 28 cm (collection privée) ; Indiens « pampas », aquarelle, 26 x 18 cm (collection privée) ; Courses à la campagne, aquarelle, 25 x 46 cm.

Émeric Essex Vidal, Le fort de Buenos Aires, aquarelle, 1816-29

Découvrir l’Argentine en peintures. Le musée des Beaux-Arts de Buenos Aires propose une exposition permanente entièrement dédiée à l'art argentin. Au second étage de l’établissement campé à Recoleta, face à la Plaza Francia, il y a une exposition de peintures sur l’Argentine. Celle-ci a le mérite de nous faire à la fois découvrir l’histoire du pays et de suivre, salle après salle, le développements des arts picturaux.
L’exposition démarre dans les années 1850. À partir de 1840, l’Argentine est en pleine construction. Le pays demande de l’aide à la France notamment pour faire venir des architectes, des techniciens et des ingénieurs. C.H. Pelligrini, dont la mère est française, fait partie du cheptel. Mais plutôt que de se consacrer à son métier d'ingénieur, il peint et enseigne des beaux-arts. C’est lui qui enregistre les paysages de la Buenos Aies d’antan, comme le Cabildo et la Plaza de Mayo. Un autre Français, Jean Léon Pallière, s’investit lui dans la peinture « costumbrista », c'est-à-dire, celle qui décrit les mœurs et les habitudes, notamment celles de la campagne. Sa peinture Idylle créole, par exemple, dépeint avec précision les coutumes et les vêtements de la pampa.
À cette époque, la peinture du Rio de la Plata évolue sous l’influence française, mais d'une manière tout à fait originale : les sujets des tableaux sont nettement argentins.


Jean-Léon Pallière
Interieur d'une « pulpería »
Museo Nacional de Bellas Artes, Buenos Aires

Costumbrismo. Mot espagnol désignant la littérature et la peinture consacrées à la description des mœurs (costumbres) d'une région, et surtout le genre particulier qui se développa dans la presse vers 1830 et qui enrichit la peinture et le roman narratifs postérieurs. D'abord nettement influencé par les romantiques, le costumbrismo évolue peu à peu vers le réalisme et vers la critique sociale qui dominent, en littérature comme en peinture, la fin du siècle. La première forme du genre présente sur un ton enjoué des scènes ou des personnages idéalisés, rassurants, anodins. La seconde est un moyen de critique sociale et politique. Comme tendance, le costumbrismo entraîne un repli sur soi, un regard tourné vers l'intérieur, aussi bien que sur les coutumes (que découvraient alors avec passion les voyageurs étrangers). En Amérique latine, le costumbrismo donne lieu à une littérature reflétant les réalités locales ou nationales, et plus ou moins étroitement régionaliste. C'est l'Argentin Domingo Faustino Sarmiento (1811-1888) qui a le mieux compris et fait connaître les mœurs et les coutumes typiques de son pays. Parmi les peintres les plus célèbres du costumbrismo, on trouve : Carlos Morel, Jean Léon Pallière, Prilidiano Pueyrredón, Ignacio Manzoni et Ernesto de la Cárcova.

Sources
Béhague, Caroline. L'Argentine en Peintures, Le Petit Journal, 8.5.2008.
"Costumbrismo", Encyclopédie Larousse, France, 2010.
Duran, Liliana. Influencia extranjera en la plástica argentina del siglo XIX, Monografías (2010).
El arte y lo criollo, Folklore del Norte Argentino (2010).
Glusberg, Jorge. Obras maestras del Museo Nacional de Bellas Artes, Buenos Aires: MNBA, 1996.
Herrera, María José. Guía del Museo Nacional de Bellas Artes, Buenos Aires: Asociación Amigos del Museo Nacional de Bellas Artes, 2007.
Litografía en la época de Rosas, La Gazeta Federal, Argentina (2010).
López Anaya, Jorge. Historia del arte argentino, Buenos Aires: Emecé, 1997.
Precursores de la pintura argentina, Buenos Aires: Fondo Nacional de las Artes, 1965.

MARIANO AKERMAN
Né à Buenos Aires, Argentine, en 1963

A. FORMATION

Architecte, spécialisé en communication visuelle, 1987

Master of Arts, mémoire en Histoire de l’Art moderne: The Grotesque in Francis Bacon's Paintings, 1999 - Summa cum laude

B. EXPOSITIONS
1979 Ministère de l'Education, Argentine; 1984 Maison de la Peinture Argentine, Buenos Aires; 1986 Galerie RG, Buenos Aires; Exposition Internationale des Arts, Shizuoka, Japon; 1988 Université de Belgrano, Buenos Aires; Foire des Arts de Barcelone, Espagne; 1989 Alliance Française de Buenos Aires; Fondation Culturelle Banque de Boston, Buenos Aires; 1990 Centre Culturel San Martín, Buenos Aires; Banque Fédérale Argentine, Buenos Aires; Galerie d'Art Contemporain, Buenos Aires; Banque Hollandaise Unie, Buenos Aires; 1991 Galerie St Margarete, Buenos Aires; 2003 Centre Oakwood, Makati, Manille, Philippines; 2005 Musée National, Manille; Alliance Française de Manille; 2006 Université Athénée de Manille; 2007 Résidence de Suède, Manille; 2008 Centre IFWA, Islamabad, Pakistan

C. DISTINCTIONS
1979 Prix Cantegril en Peinture, Punta del Este, Uruguay; 1980 Prix Conseil National d'Education, Argentina; 1983 Prix Berlinerblau en Graphisme, Buenos Aires; 1987-88 Distinctions en Architecture, Université de Belgrano; 1988 Prix Banque Française du Rio de la Plata, Buenos Aires; 1989 Distinction Bicentenaire de la Révolution Française, Galerie La Porte Ouverte, Alliance Française de Buenos Aires; 1991 Prix ABN-AMRO, Amsterdam, Hollande; 1995 Bourse du British Council en Histoire de l'Art, Londres, Grande-Bretagne; 2005 Prix de l'Ambassade de Belgique à Manille; 2006 Diplôme de l'Université Athénée de Manille; 2007 Plaquette de l'Université de Santo Tomas, Manille; Distinction de l'Université Lycée de Philippines, Intramuros; Prix École Internationale Mahatma Gandhi, Pasay City; Distinction Université Aérienne-Technologique de l' Extrême-Orient, Santa Cruz, Philippines; Prix de l'Ambassade de Suède à Manille pour le Programme Linnaeus 2007; 2009 Prix École nationale supérieure des Beaux-Arts, Lahore, Pakistan

D. DÉCLARATIONS
1. “De cáscara y contenido,” dans: Buenos Aires, Centro de Estudios para Graduados, Universidad de Belgrano, Mariano Akerman: De cáscara y contenido, Septembre 1988
2. “Artes Plásticas,” Diario del Viajero, Buenos Aires, 11 Octobre 1989, p. 1
3. Buenos Aires, Banco Mayo, Mariano Akerman: Continente y Contenido (affiche), Juin 1990
4. Chanca, Hilda. “Un jóven pintor” (interview), Clubs & Countries, No. 15, Buenos Aires, Septembre 1990
5. “El hombre frente a sí mismo,” dans: Buenos Aires, Centro Cultural San Martín, Pasos, de Mariano Akerman, Octobre 1990
6. Girault, Jean-Paul. Interview avec Mariano Akerman, Août 2005, dans le Programme de l'Alliance Française de Manille, Octobre-Décembre 2005, p. 3
7. Abbas, Anwar. \"Argentinean Painter Who is a Dab Hand with Brush,\" The Post, Pakistan, 6 Juillet 2008, Islamabad News, B-2

E. PUBLICATIONS
1. “Un poema de Jorge Luis Borges, ilustrado por Mariano Akerman,” Kadima, Buenos Aires, Julliet 1981, couverture
2. “La bella y la bestia” (peinture), dans: Monique Sasegur, “Mariano Akerman: Un mensaje vital,” La Actualidad en el Arte, Buenos Aires, Mai-Juin 1986, p. 58
3. “Comunicación” (graphisme), dans: Dolly Dolinsky et Hilda Chanca, Enseñanza-aprendizaje: una experiencia comunicacional, Buenos Aires: Universidad Argentina John F. Kennedy, 1990, couverture et p.1
4. “Your Honour, Una Auténtica Lady” (peinture), dans: Diario del Viajero, 11 Octobre 1989, p. 1. “¡Cómo te quiero!” (peinture), dans: El Cronista Comercial, Buenos Aires, 27 Septembre 1989 (Supplément “Ocio & Negocio,” p. 1). “Tres a la Ventana” (peinture), dans: Teresita Pociello, “Mariano Akerman,” Óleo y Mármol, Buenos Aires, 12-23 Septembre 1989, p. 3
5. “Piet Akermaan Rietveld” (dessin), dans: Alfonso Corona Martínez, Ensayo sobre el proyecto, Buenos Aires: CP67, 1990, p. 83
6. “Mariano Akerman: Un Proyecto de Louis Kahn,” Ideas en Arquitectura, vol. 1, no. 1, Buenos Aires, Mars 1997, pp. 6-9, illus.
7. “Piet Akermaan Rietveld” (dessin), dans : Alfonso Corona Martínez, The Architectural Project, Texas: Texas University Press, 2003, fig. 16
8. “Flor de Ceibo“ et “Constellation B“ (peintures), dans: Jean-Paul Girault, “Les constellations intérieures: Mariano Akerman,” Programme de l'Alliance Française de Manille, Octobre-Décembre 2005, p. 3

Publié le 22/10/2010 - http://www.larousse.fr/encyclopedie/article/Pr%C3%A9curseurs_des_arts_visuels_en_Argentine/11025239