12.3.13

Elisa Akerman

Peintre figurative

Elisa Akerman est née à Buenos Aires en Argentine en 1928. Elle étudia le dessin et la peinture à l’École Nationale des Beaux-Arts (Prilidiano Pueyrredón). Ses maîtres principaux furent Juan Carlos Castagnino, Raquel Forner et Juan Battle Planas. A cette époque, elle fit quelques études d’après des reproductions de grands peintres, parmi lesquelles Le Triomphe de Bacchus (dit les Buveurs, 1628) de Diego Velázquez et Le Moulin de la Galette par Pierre-Auguste Renoir (1876).

Active pendant les années soixante et soixante-dix, elle développa la peinture à l’huile et surtout la gouache.

Elisa Akerman, David, gouache, détail, 1977
Collection privée, Buenos Aires
David. 2e roi hébreu (vers 1010-vers 970 avant J.-C.).

Ses styles sont très divers. Au début, elle cultive le réalisme à la Gustave Courbet, mais son oeuvre est ensuite influencée par Paul Cézanne (Nature Morte) et des peintres cubistes comme Pablo Picasso ou Georges Braque (Les voyageurs ; Trois musiciens).

Nature morte, huile sur toile, 1960
Collection privée, Buenos Aires

Les voyage en train, huile sur toile, 1957
Collection privée, Buenos Aires

Trois musiciens, gouache sur papier, 1967
Collection privée, Buenos Aires

Parmi ses expositions les plus importantes d’Elisa Akerman figurent celles des Galeries Rioboo (1968) et de Van Riel (1972). Une grande exposition rétrospective de son oeuvre eut lieu à l’Université de Belgrano à Buenos Aires en 1988.

Le Surréalisme et la psychanalyse (qu’elle appelait « la science du siècle ») ont également une place importante dans son métier. Aussi, dans son atelier « Pirouettes », enseigne-t-elle la technique de l’automatisme. Mais, curieusement ses figures peuvent mélanger l’art expressionniste et l’art naïf. Telle est la condition, entre autres, de ses personnages bibliques comme son David (exposé à la Galerie Van Riel en 1978).

Elisa Akerman nous a laisse des tableaux avec des personnages calmes, silencieux et pensifs. Elle a fait toute sa vie une distinction entre la peinture en obscure et celle lumineuse. Sa palette comprend des couleurs sombres au début et elles deviennent claires vers la fin de sa carrière. Elisa Akerman est morte à Buenos Aires en 1989.

Mots-clef: Beaux-Arts, Arts visuelles, Peinture, Figuration, Amérique latine, Argentine, XXe siècle.

Publié le 23/05/2011. http://www.larousse.fr/encyclopedie/article/Elisa_Akerman/11016067